Les fondateurs d’Altice, Patrick DRAHI et Armando PEREIRA, autrefois alliés inséparables, s’affrontent aujourd’hui comme deux héritiers déchirés autour des « joyaux de la couronne » de leur Empire.
Pereira, accusé de corruption mais désormais libre, revendique sa part des trésors vendus (Les Médias, Ultra Edge, La Poste Mobile, bientôt INFRACOS et des participations de prestige) qu’il estime avoir contribué à bâtir. De son côté, Drahi tente de sauver un groupe SFR surendetté.
Leur querelle évoque un vol au Louvre : chacun accuse l’autre d’avoir subtilisé les pièces maîtresses de leur collection commune. Pour Pereira, Drahi agit comme si son ancien associé n’existait plus, vendant les actifs comme on viderait un musée. Pour le clan Drahi, au contraire, c’est Pereira qui aurait profité des coulisses, dissimulant les toiles les plus précieuses derrière des sociétés-écrans. Ce face-à-face mêle rancune, argent et trahison : un chef-d’œuvre de duplicité où les deux hommes se disputent, non plus un empire florissant, mais les fragments d’un patrimoine qui a du mal à subsister.
Pour la CFTC, cette nouvelle affaire, aussi rocambolesque que celle de la mise en examen du numéro 2 en juillet 2023, illustre une fois de plus que, dans le monde des affaires, les amitiés se brisent dès que la tempête se lève. Chacun cherche à sauver sa place sur un bateau de sauvetage devenu trop étroit pour ses deux capitaines.
La CFTC rappelle avec force que, comme lors de tout naufrage, ce ne sont pas les dirigeants qui doivent être prioritaires, mais bien les salariés et les clients. Ce sont eux qui, par leur engagement et leur confiance, maintiennent le navire à flot. Il est donc impératif qu’ils soient protégés et considérés avant que les capitaines ne se disputent les débris de leur Empire.
Ensemble, restons mobilisés et vigilants.




